Elle représente un secteur porteur. De ce constat, il ressort que les effets négatifs de la crise se sont aggravés pour 61,5% des entreprises.Sur l’ensemble de l’année, 81,7% des entreprises anticipent une baisse du chiffre d’affaires. Les années suivantes furent marquées par une forte récession. In: Université Paul Valéry (Montpellier III) Institut d'Études Politiques de Paris Le Cameroun a longtemps été cité comme un exemple de développement réussi dans une Afrique en crise, une utilisation judicieuse de la rente pétrolière, des agriculteurs qu'on croyait (à tort) mieux rémunérés qu'ailleurs et une ouverture tempérée par le souci de préserver les intérêts nationaux semblaient être les fondements de cette réussite. En effet c’est près de 97% des entreprises camerounaises qui sont frappées par les effets négatifs de la pandémie du Covid-19. Le terme de «modèle camerounais» a pu même être employé, d'autant plus que la variété humaine, physique, mais aussi historique, avec ses trois colonisations, de ce pays le fait souvent qualifier d'« Afrique en miniature», ou encore d'« Afrique dans un triangle». Il a connu un accroissement au 31/12/96 de l’ordre de 3 % par rapport à 1995 ; soit en volume 913 606 Le chiffre d'affaires pour l'exercice 96/97 en cours devrait permettre d'atteindre 24 milliards de F CFA contre un peu plus de 20 milliards de F CFA à fin Globalement, l'activité industrielle a été positive au cours de l'exercice 1995-1996. L'entreprise française RAZEL (Groupe FAYAT) reste le leader dans le domaine du BTP au Cameroun. Tout ne va pas si mal aujourd'hui, mais la volonté du gouvernement actuel, beaucoup plus transparent, de mettre à jour les mécanismes de la crise pour mieux la combattre, ouvre le champ aux remises en question les plus sévères.
Ces taux atteignent 88,9% dans la branche hébergement et restauration. Les banques les plus importantes du pays sont la SGBC, filiale du groupe français Le niveau des infrastructures routières et de transport en général au Cameroun ne correspondent pas encore aux besoins des populations. La crise camerounaise s'est déclarée par un problème purement conjoncturel : la baisse des prix mondiaux du pétrole (60 % des recettes d'exportation), du cacao, du café et du coton, alliée à celle du dollar, monnaie dans laquelle étaient, par souci d'indépendance vis-à-vis du «cousin» français, libellées la plupart des réserves de change, a privé le pays de près de la moitié de ses ressources dès 1986. Performances macroéconomiques et perspectives En dépit des chocs exogènes et de la crise sécuritaire, l’économie camerounaise a enregistré un taux de croissance estimé à 4,1 % en 2019, grâce au dynamisme du secteur tertiaire et à la croissance de la consommation et des investissements. Les Etats-Unis sont dailleurs le plus grand et donc le premier investisseur privé au Cameroun. Car, si la baisse des recettes externes a joué le rôle de sonnette d'alarme, les déséquilibres de l'économie camerounaise sont plus anciens et plus profonds. La restructuration du secteur bancaire a permis d'assainir une situation rendue très difficile par les 10 années de crise, où les banques, à l'époque nationalisée, ont été forcées de consentir des crédits de complaisance. A côté du plan d’adaptation de l’économie camerounaise, évalué à 2500 milliards de francs CFA, qui vise le renforcement du tissu économique à travers l’amélioration de la compétitivité des entreprises nationales et de l’enveloppe de 6,5 milliards de l’UE pour soutenir cette … L’objectif de cette politique est de faire en sorte que le pays devienne une Le Cameroun devient un pays producteur de pétrole en 1977.