Parmi eux, le président de l’Union nationale des étudiants du Tchad (Unet), libéré mercredi midi.Des interpellations qui n’ont pas empêché une nouvelle mobilisation mercredi 28 septembre. Selon des proches des victimes interrogés par la Commission, les détenus étaient "pour la plupart des chefs de famille partis à la recherche de la pitance quotidienne" ou en visite chez des membres de leur famille.Les quatorze détenus survivants ont aussi été interrogés. "Dans les facultés de N'Djamena, rien n'a été fait à ce jour", selon M. Raïkina Bealoum. Manifestation des étudiants de l’université de N’Djaména 9 novembre 2019 0 3669 Un groupe d’étudiants de l’Université de N’Djaména a protesté ce matin devant le Rectorat contre la radiation d’un des leurs accusé d’être à l’origine des troubles dans le campus. Une marche pacifique des étudiants de l’Université de Toukra, à une vingtaine de kilomètres au sud de la capitale tchadienne, prévue hier mercredi, a été interdite par le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration. Suppression des bourses, réduction drastique des primes allouées aux agents de l'État : la colère gronde chez les étudiants tchadiens, qui se sont à nouveau mobilisés mercredi à N'Djamena. En 2016, le Tchad a supprimé la bourse mensuelle des étudiants de 30.000 FCFA (46 euros) et alloué ces fonds à la construction des services sus-cités au sein des universités. En 2016, le Tchad a supprimé la bourse mensuelle des étudiants de 30.000 FCFA (46 euros) et alloué ces fonds à la construction des services sus-cités au sein des universités.
"Nous allons continuer à faire grève jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications", a encore déclaré à l'AFP M. Raïkina Bealoum.Fin septembre, les étudiants avaient déjà protesté pour les mêmes raisons. Attentat du 6 avril 1994 : retour sur l’enquête de la discorde entre la France et le Rwanda (VOA/André Kodmadjingar).Les soldats tchadiens gardent des prisonniers dans la cour d'une prison de gendarmerie, Ndjamena, 13 février 2008.

Selon le syndicat étudiant, une trentaine d’arrestations ont eu lieu, un bilan que n’ont pas confirmé les autorités. Pour lui, vu son parcours militaire, le général Deby mérite mieux que cet hommage national.Fin mars, le groupe Boko Haram avait tué près de cent militaires tchadiens dans une base militaire à Bohoma, dans la région du Lac.La zone du lac Tchad, à la frontière du Nigeria, du Tchad, du Cameroun et du Niger, est devenue le repère de jihadistes qui profitent des abris constitués par les nombreux îlots éparpillés sur cette vaste étendue marécageuse.Venu lui-même sur le terrain pour organiser la contre-attaque, baptisée "A l'occasion de l'indépendance, il a par ailleurs signé lundi un décret graciant 538 prisonniers. Retrouvez tous nos articles sur ce dossier qui empoisonne depuis vingt ans les relations entre Paris et Kigali.Analyse, débats, expertises... Pour comprendre l'Afrique de demain et d'aujourd'huiAnalyse, débats, expertises... Pour comprendre l'Afrique de demain et d'aujourd'hui La plupart disent avoir été arrêtés pour avoir violé l'état d'urgence et notamment l'interdiction de déplacement instaurés dans la région du lac Tchad avant l'opération militaire.En cellule, ils racontent avoir été quelques-uns à recevoir des dates pour manger mais "certains tombaient". Une manifestation réprimée par la police. "Au moment venu s'il y a de sanctions à prendre contre des personnes à qui les responsabilités sont imputées, ces personnes seront sanctionnées", a-t-il assuré.Fin juin, l'une des principales associations tchadiennes de défense des droits de l'Homme avait affirmé que les 44 détenus n'étaient pas des membres du groupe jihadiste Boko Haram mais de simples civils. Les 44 prisonniers morts en détention au Tchad en avril n'ont pas été empoisonnés mais ont succombé à de mauvaises conditions de détention, selon une enquête de la Commission nationale des droits de l'Homme rendue vendredi. Les étudiants tchadiens face à la police à N'Djamena, Tchad, 27 septembre 2018. Des manifestations étudiantes ont été dispersées à coups de […]
Débordements et répression policière à Ndjamena au Tchad. "Ce sont les conditions de détention (cellule exiguë, chaleur, la soif et la faim) qui sont à l'origine du décès des 44 détenus", souligne le rapport de cette institution nationale indépendante. Le Président de la Commission Épiscopale a annoncé la tenue du 3e Forum National des Jeunes du 26 au 30 décembre 2017 à la Paroisse Sacré-Cœur de Chagoua à N’Djamena. « Les étudiants ont rapidement été dispersés et des débordements ont ensuite eu lieu », raconte Barka Gael, représentant de l’Unet dans la ville de Biltine, venu à N’Djamena pour protester pacifiquement contre la suppression des bourses d’études.« Sans cette bourse annuelle de 360 000 francs CFA [557 euros], il est très difficile de poursuivre des études », explique cet étudiant en architecture âgé de 25 ans. (VOA/André Kodmadjingar).Le président tchadien Idriss Déby a reçu officiellement le titre de maréchal du Tchad lors d'une cérémonie à l'Assemblée nationale le 11 août 2020 à N'Djaména, à l'occasion du 60e anniversaire de l'indépendance du Tchad. Des manifestations étudiantes ont été dispersées à N'Djamena lundi, au premier jour d'une grève "sèche et illimitée" pour réclamer des services universitaires et le versement d'une bourse datant de 2016.Les manifestations d'étudiants ont été dispersées par la police anti-émeute, qui avait renforcé son dispositif sécuritaire autour de l'université et des quartiers environnants.Deux étudiants ont été arrêtés brièvement, selon le porte-parole de la police, Paul Manga.Les étudiants manifestaient dans toutes les universités tchadiennes, selon un communiqué du principal syndicat étudiant, l'Union nationale et étudiants tchadiens (UNET).