Ses principales industries sont la fabrication d'huile d'Une carrière de granite de type artisanal, où travaillent surtout des femmes et des enfants, se trouve au sud-ouest de la villeLa ligne ferroviaire, construite au cours de la colonisation, relie Cotonou à Parakou.
Connue comme la capitale du côté nord du pays, la ville de Parakou est un véritable centre d’intérêt aussi bien pour ses habitants que pour de nombreux touristes. La particularité de Parakou (KƆRƆKU TEM) est qu'il y a aussi un chef de terre délégué ou exécutif (les Kpebie Sunɔ dont le palais est au quartier Kpébié de la ville de Parakou). Lors du recensement de 2013 (RGPH-4), la commune comptait 255 478 habitants[2]. En effet, il y a le trône du chef politique et administratif (les Akpaki dont le palais se trouve au quartier Sinaguruu de la ville de Parakou) et le trône de chef de terre (les Gbeeguruu Sunɔ ou Sina Wobagi dont le palais est situé à Gbeeguruu dans la commune de N'Dali; mais leur site initial était à Kɔmi-Gea à la périphérie Nord de la ville de Parakou).
Le premier roi de Parakou ayant été un fils adoptif du Sinaboko de Nikki, il a reçu une pure éducation wasangari. Certains auteurs donnent 1625 comme date de la fondation du Dahomey. En plus de ce titre, il a reçu quelques attributs princiers : les Etriers noirs en fer, le Bente (bande en tissu épais servant à couvrir l’arrière du cheval jusqu’au bout de la queue) et le Yankokoru, c’est-à-dire le gon. On distingue deux palais dans la ville : le palais des Akpaki, trône du chef politique et administratif; le palais des Gbeeguruu Sunɔ ou Sina Wobagi, du trône des chefs de terre.
Les trains de voyageurs ont été suspendus depuis plusieurs années. Le noyau du royaume constitué de Sinaguruu, Kpebie, Komi-Gea (Tiinre) et le quartier général des commerçants (Marché Arusɛkɛ) ont donné naissance à un centre urbain appelé aujourd’hui la ville de Parakou. Fondée au XVIIe siècle par le roi Houégbadja c'est la capitale historique de l'ancien Dahomey de 1625 à 1894. Elle devait être prolongée jusqu'à Niamey, la capitale du Niger en traversant le fleuve Niger, et au-delà rejoindre le Burkina Faso. Avec les subdivisions faites dans le cadre de l’administration territoriale, la plus grande partie du royaume a été répartie entre les communes de Tchaourou, N’Dali et probablement Bassila aussi. Parakou est reliée à Cotonou par la voie goudronnée principale inter-état, la plus fréquentée d'ailleurs, et également par la ligne de chemin de fer Bénin-Niger non fonctionnelle. ont un tant soit peu contribué à la prospérité économique et au dévéloppement du royaume de Parakou. La commune de Parakou connaît une très forte augmentation de sa population : elle a doublé en vingt ans, puisqu'elle est passée de 103 577 habitants en 1992 à149 819 en 2002 (RGPH3)[3]. Suite a cette élection entre les conseillers, Inoussa Chabi zimé devient maire de parakou, en remplacement de Aboubakar YAYA, ayant succédé à Charles Toko, qui lui avait succédé en octobre 2016 à Souradjou Adamou Karimou, ce dernier aussi en 2015 à aussi remplacé Souley AlagbéMême si le trône de Sinaguruu n'est pas reconnu comme un trône wasangari de par le lien de sang, le royaume de Parakou (KƆRƆKU TEM) a presque la même structure que tous les autres royaumes wasangari du Baruwuu tels que Kwande, Kandi, etc. Selon le Professeur Léon Bio Bigou, il serait le premier prince à porter ce titre de noblesse près la cour impériale du Sinaboko.
De nos jours, on y retrouve aussi des peuples de toutes les contrées du Bénin tels que les Adja, les Fon, les Lokpa, les Otammari, etc., et d’autres nationalités du monde entier. Il s’agit du titre de « Kpaasɔɔ » appelé communément « Passo » de nos jours. Abonnez-vous Comment utiliser les hashtags sur les réseaux sociaux ?
De ce fait, il se fait aider dans sa tâche par d'autres personnalités et institutions.