Dans les À la suite du recul du lac dans les années 1970-80, les nouvelles terres émergées, encore humides, ont permis d'entreprendre des cultures très productives surtout au sud du lac, côté tchadien. Les ressources nécessaires au financement du projet faisaient défaut.Dans l’entretemps, le lac Tchad a continué à voir sa superficie se réduire. Ainsi, la question du transfert des eaux du fleuve Congo vers d’autres bassins hydrographiques est étroitement liée aux perspectives de développement du pays. Une fois franchi ce seuil, les débits seraient acheminés, toujours par canal, dans le lit du Chari, et finiraient par alimenter le lac Tchad et toute sa région.L'ensemble constituerait en outre une voie navigable internationale importante.Le volume de prélèvement prévu dans ce premier projet était de l'ordre de 100 milliards de mètres cubes d'eau annuellement, c'est-à-dire environ 3 150 mètres cubes par seconde.Les travaux prévoyaient de barrer les tributaires de l’Oubangui, de l’Aruwimi, du Lindi et du Lowa, tous affluents de droite du Congo dans le quart nord-est du Congo-Kinshasa et le sud de la Centrafrique.La longueur totale du canal aurait été d'environ 2400 kilomètres dont à peu près la moitié dans le bassin du Chari.Deux projets différents sont actuellement sur la table, tous deux prévoyant le transfert d'une partie des eaux de l’Oubangui par un canal de 1350 kilomètres.Il est à noter qu'avant tout il fallait convaincre la République démocratique du Congo et la République du Congo d'accepter le projet, le cours d'eau à détourner (l'Oubangui) prenant sa source en République démocratique du Congo puis formant frontière avec la Centrafrique puis avec la République du Congo. L’un de ses affluents était le Bahr el-Ghazal, dont les marécages rejoignaient ceux du bassin du Nil. De là un canal conduirait ces eaux vers la ligne de partage des eaux entre bassins du Congo et bassin du Chari, à environ 600 mètres d'altitude. du lac Tchad aurait été enregistré entre 7 000 et 4 500 ans BPProjet de transfert d'eau depuis le bassin du CongoNotices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes Le lac Tchad est un vestige de l’époque, où le Sahara abritant des antilopes, des éléphants, des girafes et des hippopotames dans les zones marécageuses. Il naît de la confluence de deux rivières assez bien alimentées en toutes saisons, le Bamingui venu du sud-est et cours supérieur du Chari, qui reçoit les eaux du Gribingui venu du sud. Au niveau du bassin donateur, ces transferts peuvent ponctionner des volumes importants d’eau au point de déstabiliser les écosystèmes qui dépendent des cours d’eau donateurs.Certains transferts peuvent même causer l’assèchement des cours d’eau donateurs et détruire purement et simplement leurs écosystèmes. Parmi les options de restauration de ce lac qui a perdu 90% de sa superficie en l’espace de 40 ans, un colossal projet de transfert d'eau du fleuve Congo vers le lac Tchad est envisagé.

À l’approche du bassin du lac Tchad depuis Maiduguri, dans le nord-est du Nigéria, un spectacle de désolation s’offre à la vue. Sa faible profondeur, au maximum de 7 mètres, le rend fragile et très dépendant des fluctuations saisonnières. Ensemble avec son affluent le Logone, il inonde les Le débit du fleuve a été observé pendant 58 ans (1933-1991) à Le Chari est en fait un fleuve assez abondant, mais il est fort irrégulier et connait de longues périodes de maigres. Une conférence internationale sur la sauvegarde du lac Tchad s'est achevée mercredi à Abuja, au Nigeria. Notons que la superficie originelle du lac Tchad est de 25.000 km2.Pour résoudre le problème, il était question d’opérer un transfert massif d’eau des régions excédentaires du bassin versant du fleuve Congo vers les zones déficitaires du Sahel, entre les affluents nord du fleuve Congo et le bassin versant du Chari, principal tributaire du lac Tchad. Achille Bondo Landu est l’auteur du livre "Document de stratégie de transformation des ressources naturelles de la RDC en richesse économique" qui a été porté sur les fonts baptismaux le samedi 27 janvier 2018 au Temple du Centenaire Protestant par le président de l’ECC, André Bokundoa.Bondo compte également d’autres ouvrages sur le marché notamment comme « L’eau principale ressource économique et enjeu stratégique majeur pour la RDC » (2010).Ci-dessous, sa tribune au sujet du débat sur le transfert des eaux du bassin du Congo au lac Tchad.Par la voix de Radio France Internationale (RFI), l’opinion nationale et internationale a appris la tenue, à Abuja au Nigeria, du 26 au 28 février 2018, d’une conférence internationale réunissant des hommes politiques, des experts scientifiques et des investisseurs du monde entier avec pour but de mettre en œuvre un plan de sauvetage de l’ensemble de la région du lac Tchad confrontée à la sécheresse et à l’insécurité.Selon RFI, l'objectif premier de la conférence est de créer une conscience globale sur les défis socio-économiques et environnementaux de la région.