Que je sois en privé avec une personne intime ou bien n'importe où, les mots me viennent avec un peu de mal, je suspends souvent mes phrases pour trouver le bon mot, qui parfois est tout bête pourtant.

Je comprends mais là, j’ai du mal à croire qu’ils m’ont élevé « avec beaucoup de mal » tout en imposant une dictature sur moi et mes frères.

Je ne voulais pas être multitâche mais j’y ai été obligée. Tenez-nous au courant de votre décision…Pour ma part, la situation est différente car j’effectue une thèse de doctorat en médecine qui s’avère, à la base être un travail bien moins long que pour les autres doctorants. Parfois, les mots fusent, et tombent parfaitement, comme si ils avaient été taillés pour exprimer ça! jamais personne n’est venu me discuter en face, mais je pense que derrière mon dos, on se moquait de moi...Accès illimité à tous les contenus payants sur tous vos écrans© Le Nouvel Observateur - Les marques, ou contenus du site nouvelobs.com sont soumis à la protection de la propriété intellectuelle.Près d'1% de la population française souffrirait de bégaiement. Je me demande bien quels termes vous emploieriez pour qualifier un crime ou un coup d’état. Heureusement, ce n’est plus le cas aujourd’hui.Je serai toujours plus à l’aise à discuter en face d'1 personne, autour d’un café, que quand je dois discuter au mobile ou que je me trouvé face un auditoire plus important. Je suis moi aussi obligée de formuler mes phrases à l’avance et de me préparer mentalement avant de parler à l’oral alors qu’à l'écrit je n’ai pas l’impression d’être face à un obstacle, contrairement à l’oral où j’ai l’impression que ma gorge se serre et alors ma voix change en fonction de la personne avec qui je parle. ... Je suis désolée d’interrompre votre élan de sérénité mais j’ai du mal à ne voir que du positif dans toute ces citations. J’ai très vite été pris en charge par des orthophonistes et des psychiatres. Mais ma tête pense toujours que j'ai vingt-trois ans. Du côté de ma vie privée, c’est un peu différent. Il faut une sérieuse motivation, et surtout ne pas faire les erreurs de méthode qui vous enlisent pendant des mois. En 5e ou lors de ma première année de Maths Sup, je me souviens d’avoir eu des années très fluides.Même si j’ai l’impression de m’être amélioré, je sais que mon bégaiement ne disparaîtra jamais complètement. En fait dans mon champ, j’avais 4 auteurs principaux, vers lesquels mon directeur m’avait d’ailleurs orientée dès le départ, et pour la rédaction je me suis concentrée sur ces 4 auteurs mais ça me complexait un peu. Comparé aux autres, je trébuchais sur les mots, j’hésitais, j’avais du mal à finir les phrases. Donc je pouvais être interrompue. Elle ancre votre confiance en vous. Ça ne doit pas être évident de me parler quand mes hésitations sont trop prononcées. C’est pourtant un parcours que j’aime, que j’investis à fond et dans lequel je fais preuve de certaines compétences déjà reconnues… Mais les qualités suffisent-elles encore pour décider d’un succès ou bien n’est-ce pas l’argent qui au final décide pour nous ? Je suis pour ma part en 5ème année de thèse et plus sereine face à mon travail car je suis passée par toutes les phases (isolement, stress, manque de confiance en soi/page blanche), jusqu’à trouver ma méthode et mon rythme de croisière.Bonjour Mélanie, merci beaucoup pour votre message qui me touche beaucoup et qui m’encourage à poursuivre dans cette démarche. Les phrases sont bancales et je ne cherche plus à approfondir car je sature. Tout dépend de mon stress, de la situation dans laquelle je me trouve, de mon état de fatigue, mais aussi de mon interlocuteur. Oui c'est ça aussi, souvent le mot apparait de lui même.... comme sur un écran derrière mes yeux ! Que les gens finissent parfois mes phrases ou qu’ils me regardent différemment ne m’a jamais dérangé. Je suis totalement incapable d'expliquer une chose complexe ou de décrire de façon précise mes sentiments à l'oral, et ce quel que soit mon interlocuteur.