On trouve en outre au sud les Lokole et les Lokele et au nord, les Bango, les Hanga, les Benja, les Binza, les Boro, les Angba, les So (Basoko), les Tungu, les Olombo (Turumbu) et les Mba. Les Tribus De La Rdc Et Leurs Provinces. Néanmoins, de nombreuses langues et cultures de petites ethnies ont tendance à disparaître au profit de celles des grosses ethnies. Nous nous sommes donné comme objectif, de vulgariser les travaux universitaires, les œuvres scientifiques et littéraires pour les étudiants et jeunes écrivains sans moyen financier, de vulgariser la culture, les sites touristiques ou potentiels de la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO © 2013-2020 Congovirtuel.
Groupe chamite : La Province Orientale reproduit une part de celle de l’Ubangi et souligne ainsi la continuité qui existe entre les deux, malgré leur division administrative. Parmi ces premiers occupants, on trouve les Pygmées mais aussi, selon certains auteurs, les semi Bantous qui se distinguent notamment des Bantous par leur filiation à succession matrilinéaire. Cette étude démontre que la RDC n’était pas un émiettement de 450 tribus, mais qu’il n’en comprendrait que 250 seulement regroupées, d’après Malcom Guthrie au sein de huit familles linguistiques. Les Ngombe présents dans le Nord-Ubangi sont les témoins d’une occupation antérieure de la région par des bantous. Les pygmées Batwas

Au caractère particulièrement complexe du Haut-Uele et de l’Ituri, il faut ajouter le découpage ethnique en petites unités de la frontière nord-est du pays on y trouve, outre les groupes déjà cités, les Mundu, les Keliko, les Ndo vare, les Ndo Okebo et les Mabendi, parlant tous des langues de la famille nilo-saherienne. Au Katanga, des groupes importants de Kunda existent tant au Nord, dans le territoire de Kongolo, qu’au sud, dans celui de Kasenga, mais il y en a toute une série d’autres entre ces deux extrêmes, soit isolés, soit associés à des Hemba, des Bangubangu, des Bayo, des Luba, des Lumbu… On y est encore en milieu de forêt, mais la marque imposante du fleuve allonge sur ses rives des populations de pêcheurs ou commerçant, les Bobangi, les Ngombe, les Doko, les Mbuja, les Poto et les Lokole notamment. Ces peuples autochtones s’associent eux-mêmes étroitement à la forêt et font d’elle le centre de leur vie intellectuelle et spirituelle.
L’ensemble de la région Mongo est ceinturée d’un trait gras, selon la délimitation du Centre équatorial de Bamanya. Sur base d’une série d’indices, les Kete au Kasaï et les Kunda au Katanga sont unanimement considérés comme des couches les plus anciennes du peuplement. Le terme bantou ne renvoyant pas au départ à un groupe ethnique mais à une communauté linguistique qui couvre la plus grande partie de l’Afrique centrale et australe avec quelques 400 langues apparentées, dites langues bantoues. Pour d’autres, le foyer originel serait localisé au sud du Congo sur les plateaux du Katanga. Les sociétés bantoues se caractérisent par la sacralisation de la personne royale, issue d’un ancêtre mythique ayant découvert l’art de la métallurgie. Dans la région de la Ngiri, entre l’Ubangi et le Congo, on trouve, outre les groupes déjà cités dans la Cuvette centrale les Lolaba, les Tanda, les Mboli, les Ngiri, les Ewaku, les Ndolo, les Lobo, les Makanza, les Ndobo, le Boros Mabembe, les Sengo et les Motembo. Au Kasaï Oriental, outre les groupes cités ci-haut, le groupe des Songye, les Binji, les Mputu et, en cohabitation dans le territoire de Mwene-ditu, les Kanincim, qui font partie du monde Lunda. Peuples d’agriculteurs et d’éleveurs, ils repoussent les autochtones, dont les Pygmées au Congo, qui s’isolent dans les forêts denses ou dans les zones plus arides. Groupe nilotique : En outre ce travail distingue seulement 212 langues en République Démocratique du Congo, dont 34 non bantoues, oubanguiennes ou nilo-sahariennes. Cette étude démontre que la RDC n’était pas un émiettement de 450 tribus, mais qu’il n’en comprendrait que 250 seulement regroupées, d’après Malcom Guthrie au sein de huit familles linguistiques. Elle comprend le sous-groupe Mangbetu, qui englobe, outre les les Mangbetu, les Makere, les Malele, les Popoi et les Medje, le sous-groupe Mangutu-Mamvu-Lese, le sous-groupe Logo-Lugbara-Madibari et le sous-groupe Lendu. Au Nord de l’Uele, les Nbgandi, les Zande, les Bangby et les Mayogo appartiennent à la famille oubanguienne. 6. La partie orientale est plus complexe. Parmi les Mongo, selon le Père Hulstaert, il y a de nombreux groupes Ntomba, Kutu et Nkole. 8.

Au début du second millénaire, la découverte de la métallurgie provoque un essor démographique et une longue période migratoire à travers tout le continent. Néanmoins, de nombreuses langues et cultures de petites ethnies ont tendance à disparaître au profit de celles des grosses ethnies. Les deux Kivu et le Maniema Ils entretiennent des relations complexes avec les populations villageoises agricoles, pour qui ils effectuent des travaux ou avec qui ils échangent des biens et des services dont ils utilisent souvent les langues bantoues et soudanaises pour communiquer.