Au regard de ce risque d’année blanche, une question court sur toutes les lèves comme depuis belle lurette à savoir ‘Pour nous, le problème ne doit pas être de sauver l’année scolaire mais bien plutôt l’école malienne en proie aux turpitudes politiciennes et aux averses du FMI et de la Banque mondiale afin qu’enfin l’école revienne à l’école et que la politique la laisse tranquille.
Les technocrates et politiciens recrutés pour pallier le problème, faute d’avoir su anticiper les enjeux, ne sont d’aucune utilité. la rÉponse d'oumar mariko mariko. L’école malienne a été tout simplement sabotée sous Alpha Oumar Konaré.Avec ATT, les mêmes scénarios ont continué aux dépens de notre système éducatif national.
le problÈme est malien et la solution est malienne. Ce qui veut dire que toutes les autres classes resteront fermées jusqu’à la nouvelle année 2020-2021.
Les Bérets Rouges et les Bérets Verts de l'armée malienne continuent leur guéguerre, malgré les affrontements qui se poursuivent dans le Nord du Mali contre les rebelles. Les dernières réformes de l’enseignement supérieur en 2011, de l’enseignement fondamental et secondaire en 2006 et 2010 vont dans le bon sens. C’est pourquoi pendant le sit-in d’hier, les personnels clamaient qu’ils ont faim.
Le constat amer c’est que tous ces systèmes éducatifs sont minés et secoués par des crises endémiques répétitives sans qu’il y ait jusqu’ici le moindre espoir d’en sortir.En particulier, depuis le règne de Moussa Traoré où le Mali est passé sous la tutelle des institutions financières dites internationales, le système éducatif malien se trouve empêtré dans les grèves endémiques aussi bien des enseignants que des élèves et étudiants.
Avec l’arrivée de la pandémie de Coronavirus au Mali, l’école a été davantage paralysée. » Face au Covid-19, les grévistes ont été contraints à se calmer. Le problème de notre École est, en grande partie, lié à la démission de l’État dans le contrôle et l’application des textes en vigueur. Attendons donc. Que faut-il donc pour sortir notre système éducatif de sa crise chronique ?Comme le dirait un philosophe, homme de droit et économiste allemand «Les états généraux de l’école malienne. Pour nous, le problème ne doit pas être de sauver l’année scolaire mais bien plutôt l’école malienne en proie aux turpitudes politiciennes et aux averses du FMI et de la Banque mondiale afin qu’enfin l’école revienne à l’école et que la politique la laisse tranquille. Néanmoins, pour qui connait les moyens de l’État malien, vouloir sauver l’année scolaire 2019-2020 en organisant les examens dans ces conditions déplorables est un sacrifice en l’endroit des élèves et parents d’élèves. À partir du 2 juin prochain, c’est sans doute des cours accélérés qui vont commencer. ... Cet espoir reposait sur l’école, désormais à la portée du plus grand nombre. De plus en plus, il faut se demander si l’on ne s’achemine pas vers une année blanche. Chose qui n’arrange pas du tout les apprenants, surtout au regard du niveau de l’école et tout ce qui s’en suit, c’est-à-dire les contours de la situation de notre pays et son avenir si menacé, c’est inquiétant. Les élèves et étudiants ont connu les sorties intempestives les plus nombreuses. Sous-entendez par-là, une inéluctable année blanche qui se profile à l’horizon. C’était en 1994. Avec le secteur privé, cette situation touche plus d’un. Il faut dire que cette déclaration était amère mais vraie. Ce n’est pas les moyens qui font défaut dans tous les cas, mais la qualité des hommes à qui la gestion de notre l’École est confiée. Cela, tout le monde l’a clairement compris aujourd’hui.
Cet acte prouve à suffisance que ces politiciens maliens sont dénués de crédibilité véritable et donc du sens élevé du devoir patriotique national. L’avantage de cette mesure est de contribuer efficacement à la lutte véritable contre la corruption et la délinquance financière qui rongent dangereusement les fondements de la République et donc de notre système éducatif national.Où trouver les fonds pour venir à bout de la crise endémique de l’école malienne ? Sauf qu’il a oublié de dire à nos enfants (restés à l’école malienne) que c’est l’argent du contribuable malien qui leur permettait d’envoyer leurs enfants (les fils à papa) étudier dans les chères et somptueuses écoles européennes. Sauver l’année est une hypothèse qui semble irréalisable à notre avis, car en se référant à l’état actuel du pays et les contextes sociopolitiques et sécuritaires, les élèves seront condamnés à subir les conséquences. De perturbations en perturbations, les années scolaires se raccourcissent en une moitié de trimestre.
Que Dieu nous en garde !