Mali: mort d’un soldat français de l’opération Barkhane dans la région de Gao Publié le : 24/07/2020 - 09:34 Blindés et hélicoptères français de la force Barkhane au Mali, le 27 mars 2019. Par Claire Tervé Ce dernier restera connecté avec ce compte.Non. Mais les forces armées maliennes (Famas) avaient déjà la situation en main, à la grande satisfaction de « Barkhane », qui accompagne depuis des années les Famas dans leur laborieuse montée en puissance.A ses côtés, M. Ag Mohamed, qui a échappé à la mort, raconte : Pour les deux fonctionnaires en fuite, cette tentative d’attaque, comme celle qui, quelques jours plus tard, a visé un douanier de Gossi, serait un Quelques semaines avant que M. Ag Mohamed frôle la mort, il avait participé à une grande rencontre pour la paix entre les communautés, organisée à Gossi par un groupe armé à dominance touareg, le Groupe d’autodéfense touareg imghad et alliés (Gatia). Dans cette commune, à une trentaine de kilomètres au sud de Ouinerden, la réhabilitation de la mosquée et de son école coranique est l’un des trois projets menés par « Barkhane ». Quatorze soldats sont tombés ce mois de novembre 2019, “La situation sécuritaire est évidemment difficile”, a récemment admis, au cours d’une visite au Sahel, la ministre des Armées Florence Parly, mais “le combat contre le terrorisme est un combat de longue haleine. Une hausse de 46 % par rapport à la même période, l’année précédente. L’établissement de ce village du Gourma-Rharous, un territoire du nord malien, proche des régions du centre,En sept ans, les combats ont changé de forme.
L’objectif de la France: éviter que des poches jihadistes puissent se structurer et, le cas échéant, projeter des actions terroristes contre la France ou contre ses ressortissants habitant dans ces pays.Tous les experts s’accordent à dire que la présence militaire française dans la région va durer des années, selon l’AFP. Le Gourma n’a pas échappé à la règle.Paradoxalement, les heurts y sont plus meurtriers depuis que la hache de guerre a été officiellement enterrée, en 2015, entre Bamako et les groupes rebelles.
Tous droits réservés. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.Professeur d’économie à l’Ensae, Institut polytechnique de ParisFermer la bandeau d’une raison de s’abonner au journal Le Monde. Pis, dans tout le Mali, les seuls conflits locaux de 2018 auront quasiment fait autant de victimes que les trois années de guerre : 1 800 morts entre 2012 et 2014, contre 1 754 en 2018.Dans le Gourma, l’ennemi a plusieurs visages.
. Claire Tervé
Le camp de Barkhane à Gao visé par une attaque kamikaze Par Célian Macé — 23 juillet 2019 à 18:51 Des soldats français de l'opération Barkhane, à Gao, dans le nord du Mali, en 2015. Un mélange de banditisme et de terrorisme fait d’enlèvements et d’assassinats (où les représentants de l’Etat sont les premiers visés), mais aussi d’attaques de villages et de convois. Mali, l’opération Barkhane confrontée au problème des enfants-soldats. Dans le camp des Français, l’alerte a immédiatement été donnée, précipitant les hommes hors de leurs tentes. Cette zone vaste comme l’Europe est aspirée par la violence.
L'opération Barkhane est une opération militaire menée au Sahel et au Sahara par l'Armée française, avec une aide secondaire d'armées alliées, qui vise à lutter contre les groupes armés salafistes djihadistes dans toute la région du Sahel. Publié le 04 mai 2019 à 04h23 - Mis à jour le 02 juillet 2019 à 16h23 En cliquant sur « S'inscrire », je reconnais avoir pris connaissance de la Pour rassurer les populations et déloger les groupes armés, la force française « Barkhane » s’est engagée depuis janvier sur ce nouveau secteur d’opération. À la suite de l’opération Serval, Barkhane a été créée pour appuyer les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) engagés dans la lutte contre des groupes islamistes affiliés au groupe Etat islamique (EI, ou Daech) ou à Al-Qaïda.
Un représentant de « Barkhane », qui a collaboré avec ce groupe dans la région de Ménaka, a d’ailleurs été aperçu à la rencontre.Mais ce genre d’échange n’est qu’une goutte d’eau dans un océan de violences. Le temps des combats directs de « Serval », l’opération française qui a précédé « Barkhane » entre 2013 et 2014, semble bien loin. Depuis 2012, les hostilités, doublées de violences intercommunautaires, ont fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de civils.Et malgré les efforts de formation déployés par l’Union européenne, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et Barkhane, les armées nationales des pays sahéliens, parmi les plus pauvres au monde, semblent incapables d’enrayer la progression des attaques.Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. Depuis le 26 juillet 2019, ils sont placés sous le commandement du général de division Pascal Facon, qui opère depuis un poste de commandement interarmées stationné à N’Djamena au Tchad.Ce dispositif s’articule autour des trois points d’appui permanents: Gao au Mali, Niamey au Niger et N’Djamena au Tchad.Pour pouvoir agir dans les zones les plus reculées, aux côtés des armées partenaires, des détachements sont également déployés sur des plateformes désert-relais ou sur des bases avancées temporaires.Cet accident porte à 41 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, avec l’opération Serval, selon un décompte effectué à partir de chiffres publiés par l’état-major.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014.
Désormais, l’ennemi se terre, interdisant la relâche ou la décompression.« Je m’attendais à un peu plus de contacts avec les groupes terroristes (…) mais ils savent qu’on a plus de moyens qu’eux », explique le caporal Kevin.Dans ce contexte de guérilla, où l’ennemi, invisible, préfère la pose d’engins explosifs improvisés à l’affrontement direct, « Barkhane » mise sur le contact et l’aide aux populations pour stabiliser la zone et se faire accepter.Tandis que les forces spéciales continuent de porter des coups fatals aux groupes armés, les forces conventionnelles, elles, mettent désormais en avant ces actions.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1 er août 2014.