Publié le : 21/07/2020 - 04:23 Modifié le : 21/07/2020 - 15:46. Raison pour laquelle on évoque l’option d’une cour hybride, au Soudan, mélangeant juges nationaux et étrangers.Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFISoudan: près de 4 milliards de dollars saisis à l’ancien président el-Béchir et son clanSoudan: dissolution des Forces de défenses populaires, milices supplétives de BéchirComment deux entrepreneurs nord-coréens ont contourné les sanctions internationales en RDCCôte d'Ivoire: les manifestations sur la voie publique suspendues jusqu'à mi-septembreMarée noire à Maurice: Madagascar prêt à apporter son aideOuganda: l'opposant Kizza Besigye annonce qu'il ne sera pas candidat à la présidentielleCentrafrique: l'augmentation du prix des cartes d'identité fait polémiqueMali: le M5-RFP se dit prêt à travailler avec la junte pour «une transition républicaine»Mali: la communauté internationale demande le retour à l'ordre constitutionnelAu Nigeria, de nombreux civils «pris en otages» par des jihadistesRDC: les dépenses de la présidence et la primature dérapent sur le mois de juilletLe contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible. Une junte ferme l’aéroport, des soldats arrêtent des dirigeants politiques et suspendent les institutions. Une audience diffusée en direct à la télévision soudanaise et le président de la cour a indiqué que chacun des 28 prévenus aurait la possibilité de s’exprimer et se défendre.Plusieurs éléments laissent déjà deviner la stratégie de défense de l'ex-président de 76 ans. Le procès de l’ancien président soudanais Omar El-Béchir a commencé mardi 21 juillet 2020 à Khartoum pour le coup d’Etat militaire de 1989 qui l’a porté au pouvoir, il y a plus de trois décennies.Béchir, 76 ans, pourrait être condamné à la peine de mort s’il est reconnu coupable du renversement du gouvernement démocratiquement élu du Premier ministre Sadek al-Mahdi, soutenu par les islamistes.“Ils ne nous ont pas permis, à nous, les membres de la famille, d’entrer dans le tribunal et d’assister au procès, alors que nous avons présenté une demande formelle, il y a plus de trois jours”, révèle Mohammed Nafea Ali Nafia, fils d’un accusé.Béchir, qui était gardé avec les autres accusés dans une cage de la salle d’audience, n’a pas parlé pendant la séance d’ouverture du procès qui s’est terminée au bout d’une heure environ, la prochaine audience étant prévue pour le 11 août.“Dieu merci, maintenant que nous en avons fini avec le ministère public, nous faisons confiance à la justice soudanaise. Le gouvernement du Premier ministre, Sadek al-Mahdi, pourtant élu démocratiquement, tombe. Omar el-Béchir est jugé avec 27 autres personnes, civils et militaires, dont l’ancien vice-président Taha ainsi que le général Bakri Hassan Saleh.

L'heure du jugement a sonné au Soudan. L’ancien chef de l’État a quitté le pouvoir après un coup d’État en avril 2019. Outre celle du coup d’Etat, l’ancien président avait été condamné La quatrième affaire est la plus emblématique. Au moins deux fois, l’ex-chef de l’État a été présenté au procureur, en décembre et janvier. Mohamed Al Hassan Al Amin, l’un de ses avocats, répète depuis le début qu’il s’agit d’un « Pour autant, Moaz Hadra, l’un des juristes à l’origine de la procédure, dit détenir « Cette affaire est une des quatre procédures qui visent Omar el-Béchir. Cette fois, il est dans le box des accusés justement pour un autre coup d’Etat, celui qui l’a amené au pouvoir en 1989. Mais depuis qu’il a été renversé, la question est de savoir si Khartoum va l’extrader.Son avocat répète qu’il refuse, car il dénonce une cour aux ordres de l’Occident. RFI - Actualités, info, news en direct - Radio France InternationaleLe président soudanais déchu Omar el-Béchir au tribunal de Khartoum, le 31 août 2019. Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, assiste à l’intronisation de ses cinq vice-présidents dont le premier d’entre eux, Riek Machar, le 22 février 2020 à Juba, la capitale.