La JAC se développe sous l’impulsion de quelques jeunes prêtres dynamiques, qui parcourent leur diocèse à bicyclette, comme Francis Brassier en Ille-et-Vilaine ou Visant Favé dans le Finistère. L’engouement est fort : en mai 1950, à Paris, au congrès national qui a lieu au Parc des Princes, un dixième des 70 000 participants débarque de Bretagne, affirme Robert Fort (1), journaliste du Télégramme et ancien Jaciste qui a consacré un ouvrage à l’histoire de la JAC.Après-guerre, les objectifs de la JAC se déplacent du spirituel vers la technique et l’économie. Syndicaliste à la FDSEA, il fut président de la section des fermiers et métayers, dans le Finistère, puis au niveau national. " La vraie révolution est celle qui nous amène à nous transformer nous-mêmes pour transformer le monde "Pierre Rabhi. En 1950, dans un livre rédigé par des Jacistes et intitulé « Semblable à lui », elles revendiquent l’importance de leur rôle social et expriment le désir d’avoir des responsabilités, à la fois dans le domaine professionnel mais aussi au sein du foyer. Les jeunes Bretonnes sont enthousiastes. Ils revendiquent désormais une agriculture ancrée dans le progrès technique. Ce courant moderniste de la JAC donne naissance au CNJA (Cercle national des Jeunes Agriculteurs), dirigé par Michel Debatisse, puis au mouvement des Paysans travailleurs, créé par Bernard Lambert. Pendant plusieurs semaines, un groupe d’étudiants en journalisme de l’IUT de Lannion a travaillé sur le sujet, de Perros-Guirec au Guilvinec en passant par Lorient et Audierne. L’actualité du monde de la santé n’est pas un long fleuve tranquille. Noté /5. Retrouvez La révolution silencieuse et des millions de livres en stock sur Amazon.fr.

Pour une médecine évolutionniste : une nouvelle vision de la santéDécouvrez toutes les formules d’abonnement au GénéralisteTéléchargez gratuitement l’application mobile sur :Revue d'actualité de médecine générale et de Formation Médicale Continue Podcast La région est enclavée, sous-industrialisée et l’exode rural est massif. Le terreau est favorable : la région est une terre catholique et rurale, abondamment pourvue en patronages. Né en 1929, dans le nord-est de la France, ce mouvement s’implante rapidement en Bretagne dès la fin des années 1930. A la lumière des changements qui agitent le monde de la formation on voit, par contraste, comment la forme d'organisation de … La pénibilité des tâches est dénoncée et cette époque est marquée par un souci de rupture avec le mode de vie passé qui correspond à celui des mères », souligne la sociologue Martyne Perrot. "Passe dé !" Achetez neuf ou d'occasion Le désir de modernité est puissant : à cette époque, l’agriculture bretonne est à la traîne. L’influence de l’Église est toujours forte : clé de voûte de la société rurale en Bretagne, elle forme cette nouvelle génération de paysans et valorise le changement économique.Parallèlement, ces idées nouvelles sont aussi valorisées par le CELIB (Comité d’étude et de liaison des intérêts bretons) qui, en soutenant le premier Programme d’action régionale (PAR) en Bretagne en 1956, souhaite sortir la région de son sous-développement agricole.