La discrimination, qui résulte souvent de nos préjugés, prive ses victimes de pouvoir, les empêchant de devenir des citoyens actifs, de développer leurs capacités et, dans bien des cas, d’accéder au travail, aux services de santé, à l’éducation et au logement.La discrimination a des conséquences directes sur les personnes et groupes qui en sont victimes, mais également des répercussions indirectes et tout aussi graves sur la société dans son ensemble.
Les religions dans le monde. Pour autant, les actes de discrimination basée sur la religion n’ont pas disparu. Comme l’a fait observer le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, le discours d’aujourd’hui contre les Roms est tout à fait semblable à celui qu’employaient les nazis et les fascistes avant que ne commence l’extermination de masse dans les années 1930 et 1940.
Une société qui autorise ou tolère la discrimination est une société dans laquelle les individus sont privés du droit de faire valoir librement leur plein potentiel pour eux-mêmes et pour la société.Cette section décrit les différents visages de la discrimination, son impact sur les droits de l’homme, ainsi que les mesures et les initiatives qui sont mises en oeuvre ou qu’il faudrait introduire pour contrer l’intolérance et la discrimination et favoriser une culture de paix et de droits de l’homme.
” ARTICLE 18 DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME (1948).VOTRE pays vous accorde-t-il la liberté de religion ? Reconnue par l'Organisation des Nations unies, IRLA prend part chaque année au conseil des droits de l'homme [1]. 1999 Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.“ Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte ou l’accomplissement des rites. Le cadre des droits de la personne humaine protège non seulement les citoyens de l’oppression d’un individu ou d’un petit groupe d’individus, mais aussi les minorités contre la majorité.Un stéréotype est une conviction ou une opinion généralisée au sujet d’un groupe spécifique d’individus : par exemple, les chefs d’entreprise sont ambitieux, les fonctionnaires manquent d’humour ou les femmes ont les cheveux longs et portent des jupes. Parallèlement, le rapport note que de sérieuses préoccupations subsistent dans beaucoup de domaines des droits de la personne LGBT, et notamment les personnes transgenres.L’éducation, qu’elle soit formelle ou non formelle, joue un rôle central dans la diminution et l’éradication des préjugés à l’encontre des personnes LGBT.
L’Agenda 2020, document majeur du Conseil de l’Europe en matière de politique de jeunesse, insiste notamment sur le fait de « prévenir et contrecarrer toutes les formes de racisme et de discrimination sans distinction aucune » et reconnaît l’apprentissage interculturel comme méthode d’éducation non formelle « particulièrement pertinente pour promouvoir le dialogue interculturel et combattre le racisme et l’intolérance »Malgré tout l’arsenal des instruments et des approches pour combattre le racisme, un constat s’impose : la xénophobie et la discrimination, l’hostilité envers les étrangers, les violations des droits des minorités, les nationalismes exacerbés et les formes banales de discrimination sont une réalité quotidienne dans la plupart des sociétés européennes. Elles sont l’expression des préjugés dans la pratique. 38% des répondants ont déclaré avoir subi des préjugés et/ou des discriminations dans leur communauté et 30% dans leur cercle d’amis.Les personnes LGBT sont souvent privées de leurs droits humains, par exemple le droit au travail, alors qu’elles sont licenciées ou discriminées par leurs employeurs à cause de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Dans le cadre de ce développement, ceux qui travaillent avec les enfants ou les jeunes, mais aussi les enfants et les jeunes eux-mêmes, devraient prendre conscience de leurs propres comportements discriminatoires et de ceux des autres. La seule façon de remédier à ces problèmes est une politique d’ensemble, intégrant la politique de la jeunesse dans la sphère de la non-discrimination, la lutte contre le racisme et l’intolérance.La lutte contre le racisme et l’intolérance faisait partie des pierres angulaires du Conseil de l’Europe à sa création en 1949, et reste l’une de ses priorités actuelles. Par exemple les activités d’éducation aux droits de l’homme peuvent aider les participants à développer conscience et empathie, d’une part, mais aussi résilience et affirmation, d’autre part, l’objectif étant d’éviter, de prévenir ou de lutter contre la discrimination.Le Kit pédagogique « Tous différents – Tous égaux » a été produit par le Conseil de l’Europe pour favoriser une prise de conscience et des actions contre le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie et l’intoléranceL’apprentissage interculturel est le processus qui consiste à tirer les leçons de la diversité : c’est une approche centrale dans le travail européen de jeunesse. En République tchèque, en Slovaquie et en Hongrie, des hôpitaux ont pratiqué la stérilisation forcée des femmes roms jusqu’au XXIe siècle.Les pratiques répandues d’expulsion et de traitement inégal des migrants, tout comme la discrimination structurelle de la part de beaucoup de gouvernements envers certaines minorités ethniques comme les Roms, nourrissent la xénophobie et des sentiments racistes latents.