L’Afrique subsaharienne la plus touchée Le taux de mortalité maternelle, ’est-à-dire le Ce déclin de la mortalite s’observe dgalement ii partir de l’esp6rance de vie ii 15 ans (Timaeus, 1991). On observe une répartition inéquitable de l’incidence des décès maternels dans le monde, où se retrouve le fossé entre les riches et les pauvres. Après plusieurs rendez-vous manqués, la Côte d’Ivoire a finalement lancé la Campagne d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA) sous le thème «Investissons dans la santé maternelle pour qu’aucune femme ne meurt en donnant la vie ». Toutes les femmes, y compris les adolescentes, doivent avoir accès à la contraception, à l’avortement dans de bonnes conditions de sécurité dans le plein respect du cadre législatif et à des soins de qualité suivant l’avortement.Ce sont les femmes pauvres vivant dans des zones reculées qui ont le moins de chances de recevoir des soins médicaux appropriés. doi: 10.1016/S2214-109X(15)00275-2.Selon une nouvelle étude de l’OMS, le nombre élevé de grossesses non désirées est lié au manque de services de planification familialeEn Inde, des triplées nées avant terme se développent grâce à la méthode «mère kangourou»
Dans les pays en développement, en moyenne, les femmes ont beaucoup plus de grossesses que dans les pays développés; le risque de mourir du fait d’une grossesse au cours de leur vie est pour elles bien supérieur. En 2005, il y a eu 536 000 décès maternels dans le monde, selon les estimations. Cela est particulièrement vrai dans les régions où les travailleurs de santé qualifiés sont peu nombreux, comme l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud. De plus, il plaide pour un environnement social, politique et économique propice à lâaction dans les pays.La Prise en charge intégrée de la grossesse et de lâaccouchement (PCIGA), est une des pierres angulaires du département. L’État et les organisations humanitaires battent campagne contre la très forte mortalité maternelle au Niger, pays connaissant la plus forte fécondité au monde. Il prône également lâengagement des individus, des familles et des communautés pour développer lâaccès à des soins de qualité. À l’opposé, le risque de décès maternel est de 1 sur 48 000 en Irlan… Il se produit quand la tête de lâenfant est trop grosse pour le pelvis de la femme ou quand le fÅtus est en position anormale. En 2015, 303 000 femmes sont décédées pendant ou après la grossesse ou l’accouchement. LE RISQUE DE DÉCÈS MATERNEL SUR LA VIE ENTIÈRE EST DE 1 SUR 22 EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE ET DE 1 SUR 8 000 DANS LES PAYS INDUSTRIALISÉS Une injection dâocytocine administrée immédiatement après lâaccouchement est très efficace pour réduire le risque hémorragique.La septicémie, la deuxième cause la plus fréquente de décès maternel, peut être limitée en très grande partie en appliquant les techniques dâasepsie. Une des cibles de l’objectif de développement durable 3 est de faire passer le taux mondial de mortalité maternelle au-dessous de 70 pour 100 000 naissances vivantes, aucun pays ne devant présenter un taux de mortalité maternelle supérieur à deux fois la moyenne mondiale. J'affiche cette stat sur mon site ! Dans les pays connus pour leur fragilité, ce risque est de 1 pour 54, Lancet, 2009, 374:881–892.Say L, Chou D, Gemmill A, Tunçalp Ö, Moller AB, Daniels JD, et al. Pourtant, entre 1990 et 2005, ce taux nâa baissé que de 5%. Lancet Glob Health. Dans les pays à faible revenu, sur l’ensemble des femmes enceintes, un peu plus de 40% avaient bénéficié en 2015 des 4 consultations anténatales recommandées.Les autres facteurs qui empêchent les femmes de recevoir ou de solliciter des soins durant la grossesse et l’accouchement sont notamment les suivants:Pour améliorer la santé maternelle, il convient d’identifier les obstacles qui limitent l’accès à des services de santé maternelle de qualité et de prendre des mesures pour y remédier à tous les niveaux du système de santé. [5]De nombreuses raisons peuvent expliquer pourquoi les femmes ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin avant, pendant et après lâaccouchement. Santé maternelle en Afrique francophone - Mortalité maternelle en Afrique de l'Ouest : comment, combien et pourquoi ? La région comptait également 15 des 16 pays du monde où le taux de mortalité maternelle était très élevé - 500 à 999 décès pour 100.000 naissances vivantes -, Haïti étant le seul pays en dehors de l’Afrique subsaharienne. Constatant qu’il est possible d’accélérer le reculde la mortalité maternelle, les pays se sont maintenant fixé une nouvelle cible visant à réduire davantage la mortalité maternelle. Pour une femme des pays en développement, le risque, à la naissance, de décès maternel est de 1 sur 75, contre 1 sur 7 300 dans les pays développés. La mortalité maternelle est très élevée, ce qui est inacceptable. En Afrique subsaharienne, un certain nombre de pays ont réduit de moitié le taux de mortalité maternelle depuis 1990. Les praticiens qualifiés peuvent se servir du partographe pour reconnaître et traiter la lenteur du travail, avant quâil ne se bloque et, le cas échéant, demander une césarienne.En 2006, environ 60% des accouchements dans les pays en développement ont eu lieu en présence dâun accoucheur qualifié. 13,8 D’après l'Insee, les hommes vivent en moyenne 13,8 années de plus qu’en 1950 et les femmes 14,9, alors que le taux de mortalité infantile a diminué de près de 48,3‰ en France pour la même période. Dans certaines zones isolées, il se peut qu'il n'y ait pas de professionnels. Le risque de décès maternel sur la durée de la vie – c’est à dire la probabilité qu’une jeune femme décédera un jour d’une cause liée à la grossesse ou à l’accouchement – est de 1 sur 4900 dans les pays développés, contre 1 sur 180 dans les pays en développement.