Once Le PIB de la zone euro a reculé de 12,1 % au deuxième trimestre. Nul doute que le chiffre du PIB du deuxième trimestre devrait également figurer sur cette liste", a commenté Bert Colijn, économique chez ING.S'il estime la chute "choquante", il la juge "tout à fait compréhensible" étant donné que les mesures de confinement mises en place dans presque tous les pays ont paralysé l'Europe au cours du trimestre.L'activité a commencé à reprendre "vers la fin avril, début mai", "mais il ne s'agit là que d'une amélioration mécanique grâce à la réouverture des magasins et des usines", souligne Bert Colijn. Apple franchit la barre symbolique des 2.000 milliards de dollars de capitalisation boursière Zone Euro PIB Dernier Précédent Le plus élevé Le Plus Bas Unité; Croissance Du Pib -12.10-3.60: 1.30-12.10: Pour Cent

"Même sans une résurgence de la pandémie, qui pourrait maintenant être en cours dans certaines parties de l'union monétaire, les perspectives sont très sombres", ajoute-t-il.De fait, les données catastrophiques ne cessent de s'accumuler depuis deux jours au niveau national: -12,4% en Italie, -13,8% en France, -14,1% au Portugal, -18,5% en Espagne vendredi matin, -10,1% en Allemagne, -10,7% en Autriche, -12,2% en Belgique jeudi.Début juillet, la Commission européenne avait prévenu que les effets économiques de la pandémie seraient "dévastateurs".

Cette estimation "préliminaire" est cependant basée "sur des sources de données incomplètes" et fera l'objet de révisions, précise également Eurostat.Au cours du premier trimestre 2020, entre janvier et mars, donc au tout début des mesures de confinement, le PIB avait diminué de 3,6% dans la zone euro.

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PIB per cápita la Zona Euro= PIB / nº de habitantes La variación porcentual del Producto Interior Bruto en la Zona Euro en un periodo determinado es la tasa de crecimiento del PIB y …

"Bien que certaines parties de l'économie aient repris vie au cours des deux derniers mois, les dommages déjà causés, combinés à l'impact actuel et futur du virus, signifient que la reprise sera terriblement lente", abonde Andrew Kenningham, analyste chez Capital Economics.

BRUXELLES, 31 juillet (Reuters) - L'activité économique dans la Le PIB des 19 pays ayant adopté la monnaie unique a chuté de 12,1% par rapport au premier trimestre, soit sa plus forte baisse depuis le début du suivi de la statistique en 1995.Par rapport au deuxième trimestre de l'an dernier, le PIB a baissé de 15%.Les économistes interrogés par Reuters tablaient une contraction de 12,0% d'un trimestre à l'autre et de 14,5% sur un an.Le PIB de l'ensemble de l'Union européenne a baissé de 11,9% par rapport à janvier-mars et de 14,4% sur un an, précise Eurostat.Au premier trimestre, la contraction de l'économie de la zone euro était ressortie à 3,6% et celle de l'UE à 3,2%.Parmi les pays pour lesquels les données sont disponibles, l'Espagne est celui où la baisse du PIB a été la plus marquée avec un recul de 18,5% sur avril-juin, effaçant d'un coup six années de redressement économique.L'Insee a annoncé plus tôt un plongeon record de 13,8% de l'économie française au cours d'un deuxième trimestre marqué par un mois et demi de quasi-paralysie de l'activité sous l'effet du confinement.Les chiffres des prix à la consommation dans la zone euro, également publiés vendredi, font état d'un accélération inattendue de l'inflation, ce qui conforte la Banque centrale européenne (L'indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes IPCH montre une hausse de 0,4% sur un an en juillet après +0,3% en juin +0,1% en mai.Les économistes interrogées par Reuters attendaient pour juillet une inflation à 0,2%.En excluant les éléments volatils que sont les produits alimentaires frais et l'énergie, l'inflation dans la zone euro a progressé de 1,3% en juillet, après 1,1% en juin, toujours selon les données d'Eurostat.Si l'on exclut en plus l'alcool et le tabac, une mesure d'inflation surveillée de près par les économistes, l'inflation augmente de 1,2% contre 0,8% en juin.L'accélération de l'inflation a été tirée par la hausse des prix des produits industriels, en hausse de 1,7% après +0,2% le mois dernier.Les prix des produits alimentaires, de l'alcool et du tabac ont augmenté de 2,0%, un ralentissement par rapport à la hausse de 3,2% enregistrée en juin.Les prix de l'énergie ont reculé pour leur part de 8,3% en juillet après un plongeon de 9,3% en juin.Tableau de l'inflation (Francesco Guarascio, version française Laetitia Volga, édité par Patrick Vignal)

"La partie la plus difficile de cette reprise devrait commencer maintenant", insiste-t-il, considérant "une reprise en forme de V", longtemps espérée, comme "un vœu pieux". Nous continuons à naviguer en eaux troubles et sommes confrontés à de nombreux risques, dont une nouvelle vague importante d'infections" au Covid-19, avait expliqué le vice-président Valdis Dombrovskis.Le commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni avait lui évoqué un "coup historique" à l'activité du continent.L'exécutif européen anticipe une récession sans précédent et pire qu'attendu de -8,7% dans la zone euro en 2020, avant un rebond en 2021 (+6,1%).Ces prévisions sont conformes à celles de la Banque centrale européenne, qui table également sur une baisse de 8,7% du PIB en 2020.Mais elles restent plus optimistes que celles du Fonds monétaire international: -10,2% cette année.Dans ce contexte morose, la légère progression, annoncée vendredi, de l'inflation en juillet dans la zone euro, à 0,3% contre 0,4% en juin, a surpris, d'autant plus que les prix ont reculé en Allemagne. "L'impact économique du confinement est plus grave que ce que nous avions prévu au départ. Contraction historique de 12,1% du PIB de la zone euro au T2. "Certains records ne sont pas faits pour être battus: les buts d'Alan Shearer en Premier League, le match de basket à 100 points de Wilt Chamberlain, les victoires d'Eddy Merckx en cyclisme.